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» Sillage de brume
Au rythme silencieux des vagues
Mon coeur meurtri s'ouvre aux embruns
Et dans l'air marin divague,
Chargé de souvenirs innoportuns.
Je m'éloigne plus encore
Pour fuir ce monde insipide,
Puisque la solitude est d'or
Je recherche un peu de vide.
Ma barque glisse sur l'onde claire
Aus soyeux plis émeraudes,
Richesse d'une Nature altière
Ainsi que muse de maintes ôdes.
Et les yeux clos je m'abandonne
A la doucur d'une éclairice,
tandis que mon âme résonne
Du son d'un doux clapotis.
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